Les dépenses qui ont été engagées depuis le COD, qui ne représentaient pas la partie la plus importante du coût de la crise, portaient notamment sur des entreprises qui avaient été sollicitées en urgence. Il s'agissait notamment de locations d'autobus pour évacuer les gens, ou de locations de jerricans pour transporter du carburant destiné aux groupes électrogènes. Ce sont des choses très basiques, mais très utiles.
Le budget opérationnel de programme de la sécurité civile n'est pas prévu pour cela. J'ai été confrontée à des entreprises qui m'appelaient pour savoir quand elles allaient pouvoir être remboursées – je rappelle que les complexités financières pour les entreprises étaient d'autant plus importantes en période de Covid.
Des discussions ont lieu au niveau central et ministériel, mais elles prennent du temps. Il faut ensuite attendre l'arrivée des crédits. Je souligne les difficultés qui peuvent exister sur le terrain ; il faudrait obtenir ces crédits de manière plus adaptée et plus rapide, car il en va de la crédibilité de l'État auprès de ses partenaires, ainsi que de son engagement pour les crises à venir.