Finalement, nous sommes bien préparés à gérer la crise en tant que telle et l'alerte en amont. D'ailleurs, la tempête Aline a été gérée sans qu'il y ait de conséquences sur les personnes. Cela s'explique en partie par le fait que nous sommes désormais bien rodés sur ces dispositifs d'alerte. En revanche, les maires ne sont pas du tout préparés au lendemain ; surtout quand les services fonctionnent en mode dégradé et sans moyens de communication.
Nous savons gérer les crises en théorie, mais lorsqu'il n'y a plus d'électricité, lorsque tout prend l'eau ou est inondé, nous ne sommes pas forcément préparés aux différents imprévus. Il s'agit également de gérer tous les moyens qui sont envoyés de l'extérieur. En tant que directeur des opérations de secours, le maire est habitué à coordonner les moyens locaux. En revanche, une fois que la catastrophe a frappé, des moyens très importants sont bien évidemment mobilisés, et le maire n'est pas du tout en mesure de coordonner des moyens aussi conséquents lorsqu'ils sont mobilisés sur place.