Dans un article intitulé « Le chien aboie, Franck Leroy passe », le journal L'Hebdo du Vendredi vous a ainsi dépeint : « Président du conseil régional du Grand Est et de l'agglomération d'Épernay, Franck Leroy a un emploi du temps bien rempli ». Cette description est bien incomplète : vous êtes également adjoint au maire d'Épernay, en charge des grands projets, et à la tête de la commission mobilité de Régions de France ; vous siégez également dans dix-neuf organismes, dont le conseil départemental de la citoyenneté et de l'autonomie (CDCA) de la Marne, la commission régionale de concertation du schéma régional de transport d'électricité, le parc naturel régional de la Montagne de Reims, l'Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel (Avicca). Ce n'est plus un agenda de ministre, c'est celui d'un surhomme !
Sur proposition d'Emmanuel Macron, vous êtes candidat à un vingt et unième poste : la présidence de l'Afit France. Il ne s'agit pas d'une toute petite mission, puisque l'agence est dotée d'un budget de 3,5 milliards d'euros – ce qui n'a pas empêché la Cour des comptes de la qualifier de coquille vide en 2016. Si vous en deveniez le président, il vous faudrait mener des réformes de fond, ce qui nécessiterait du travail, de la vigilance et beaucoup de temps. À l'heure où les parlementaires n'ont plus le droit de cumuler leur mandat, ne serait-ce qu'avec celui de maire d'une petite ville, pensez-vous que votre nomination soit juste et utile, et pourriez-vous faire ce travail correctement ?