Je suis radicalement contre l'amendement et le principe dont procède l'article.
Je ne suis pas convaincu de la nécessité de favoriser le regroupement de communes de grande taille par le biais d'une aide financée par le budget de l'État. Souvent, cela introduit une concurrence entre elles, ce qui suggère que certaines sont de trop. Mieux vaudrait élaborer une loi visant à repenser notre organisation territoriale sur la base de l'agglomération, dont l'intérêt peut être remis en cause par la croissance de telle ou telle ville.
Quant au seuil de 150 000 habitants, il a été maintenu dans le texte en raison de son adoption par le 49.3. Je sais parfaitement pourquoi il a été choisi, au détriment de celui de 130 000 habitants : il s'agit de favoriser la fusion, dans ma circonscription, des communes de Saint-Denis et de Pierrefitte, voulue par le maire de Saint-Denis. J'y suis opposé, car elle modifie l'organisation territoriale de Plaine Commune.
Je suis en désaccord avec le principe de l'article et avec l'amendement, négocié avec le Gouvernement au bénéfice d'un cas particulier. La constitution de communes de cette taille éloigne les citoyens du pouvoir, ce à quoi je suis opposé.