Ma question s'adresse à M. Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports.
Dans six mois, notre pays, en particulier l'agglomération parisienne, accueillera les Jeux olympiques et paralympiques, et sera à ce titre au centre de l'attention du monde entier. Je suis convaincu que chacun d'entre nous a à cœur la réussite de ces jeux. Non pas que nous ayons tous été supporters de ce projet, mais parce qu'au moment de sa réalisation, il n'y a pas d'autres options que de le réussir. Nous avons voté deux lois à cet effet, une en 2018 et une en mai 2023 dont j'ai eu l'honneur d'être le rapporteur. Je veux saluer à cet égard le travail de la ministre Oudéa-Castéra. La seconde loi était consacrée à la sécurité des Jeux et je me réjouis – saluant au passage avec respect ses détracteurs – que le décret consacré à l'analyse des données de vidéoprotection et qui en constitue la cheville ouvrière ait été publié sans polémique.
Pour garantir la réussite de ces jeux, vous avez, monsieur le ministre, une responsabilité immense : celle d'assurer le bon fonctionnement des transports. La Coupe du monde de rugby a été, sur ce plan comme sur les autres, une réussite dont nous pouvons être fiers. Les JO seront toutefois d'une échelle autrement plus importante… Ce sont en effet des millions de visiteurs, outre les athlètes et les envoyés des médias, qui se déplaceront dans la région Île-de-France et dans le pays, se rendront dans des territoires qui devront continuer à fonctionner normalement.
Or il se dit que nous ne serions pas prêts : la maire de Paris a affirmé qu'il n'y aura ni le nombre de trains ni la fréquence nécessaires durant l'été 2024 en précisant que des difficultés s'annoncent à la station du RER E de la Porte Maillot. Je vous avoue, monsieur le ministre, que nombre de salariés et d'acteurs économiques de ma circonscription du Val-d'Oise se demandent comment tout cela va se passer.