Vous avez évidemment raison, monsieur le député : la situation est très difficile, trop difficile, pour de nombreux Français. C'est la raison pour laquelle le Gouvernement agit. Il n'y a pas de procrastination en la matière mais une nécessité d'agir, d'abord en direction des personnes concernées par la pauvreté et le risque de l'isolement social et de l'exclusion.
Ce fut le cas du plan de lutte contre la pauvreté, sous le précédent quinquennat, en lien direct avec les collectivités locales, dont les départements et les métropoles, mais aussi avec les CCAS et les CIAS – les centres communaux et intercommunaux d'aide sociale –, une démarche de partenariat pour juguler la pauvreté. C'est le cas, aujourd'hui, avec le pacte de solidarité, que j'ai présenté avec la Première ministre et auquel sont consacrés 20 milliards d'euros sur le quinquennat. La lutte contre la pauvreté passe d'abord par l'insertion professionnelle, car c'est dans l'emploi que se trouve la dignité.