J'ai, moi aussi, une question sur la dissolution de l'IRSN dans l'ASN. Elle est différente de celle que je vous ai posée voilà quinze jours en séance, car je redoute de recevoir la même non-réponse.
Plusieurs organismes ont rendu leur avis. Il est défavorable pour le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) et pour le Conseil supérieur de la fonction publique d'État (CSFPE). Le Conseil national de la transition écologique (CNTE) et le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) ont émis des réserves, ce que fera sans doute aussi le Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) qui se prononcera demain.
Vous avez snobé, hier, la trente-cinquième conférence des commissions locales d'information (CLI), qui s'est opposée à cette fusion ; la veille, vous aviez annulé au dernier moment votre rencontre avec les salariés de l'IRSN, leur laissant une ardoise de plusieurs dizaines de milliers d'euros pour l'organisation de cet événement. Ils se sont sentis méprisés. Si l'on voulait braquer tous les acteurs indispensables à cette réorganisation, on ne s'y prendrait pas autrement. Ma question est donc simple : que cherchez-vous ?