Le coût de la vie au Panama est en effet très élevé. Le balboa, qui est la monnaie locale, n'est quasiment pas utilisé ; l'économie est dollarisée. Le coût de la vie est comparable, voire supérieur à celui constaté dans les sociétés européennes.
Un certain nombre de ressortissants français, diplomates ou expatriés dans les instituts culturels ou au lycée français du Panama, m'ont fait part de leur inquiétude : ils se demandent s'ils pourront subvenir aux besoins de leur famille avec un seul revenu. C'est une question qui revient très régulièrement.
Nos compatriotes doivent faire face, dans ce pays comme dans d'autres, à un certain nombre de dépenses qu'ils n'auraient pas à engager en France. Si le nombre d'agents concernés par l'accord est limité, le signal que nous envoyons, grâce à cet effort diplomatique, favorisera l'intégration et améliorera les conditions de vie de nos concitoyens à l'étranger.