J'en terminerai en répondant à M. Brun, qui nous a offert une belle ode à la souveraineté populaire : qu'est-ce que la souveraineté d'un État ou d'un peuple dont la dette augmente tellement qu'il est étranglé par les taux d'intérêt, qu'il ne peut plus faire ni choix budgétaires ni choix politiques ? C'est à cela que vous nous condamneriez si votre politique était appliquée, si on ne maîtrisait pas la dépense publique. Le cadre que nous voulons fixer, vous n'en voulez pas ; vous ne voulez pas que notre pays puisse choisir des investissements d'avenir. C'est une position que nous continuerons à combattre.