Jamais l'Ondam n'a connu de tels niveaux, et vous ne pouvez pas prouver le contraire, puisque mes affirmations se retrouvent dans tous les chiffres. La perspective d'un Ondam à 8 % pour les deux années à venir est historique.
Au-delà de l'Ondam, les réformes du système de santé qui sont envisagées redonneront aussi des marges de manœuvre. Nous sommes plusieurs, parmi lesquels M. Guedj, à avoir partagé le constat selon lequel 20 % à 30 % des dépenses du système de santé sont inutiles. S'attaquer à ces dépenses, c'est rendre une marge de manœuvre aux soignants, augmenter les salaires des aides-soignants ; relever le montant de la consultation en secteur 1, donc chez le généraliste, c'est financer certains besoins du système de santé. Une vue d'ensemble est nécessaire : refuser les perspectives budgétaires, c'est, une fois de plus, fragiliser l'hôpital.
Monsieur Coquerel, je ne suis pas d'accord avec vous : les hospitaliers n'ont pas souffert de la crise de covid-19, mais de dix ans d'une disette à laquelle votre majorité a participé et qui a fragilisé l'hôpital.