13,3 millions, c'est le nombre de Françaises et de Français en situation de précarité en matière de mobilité, c'est-à-dire qui ne peuvent pas se déplacer dans des conditions satisfaisantes pour aller travailler, faire leurs courses, accéder à la santé. Au cours de la dernière année, l'inflation sur les biens alimentaires a atteint 25 %. Le seuil des 9 millions de pauvres est dépassé. Au niveau mondial, l'augmentation des températures est de + 2°C par rapport à l'ère préindustrielle. En France, le transport est responsable de 32 % des émissions de gaz à effet. 51 % de ces émissions du transport tiennent à la voiture. 74 % des trajets domicile-travail sont réalisés en voiture.
Ce constat appelle à développer les offres de transport moins émissives que la voiture individuelle et accessibles économiquement. L'enjeu est double : atténuer au maximum le changement climatique et garantir le droit à la mobilité pour les populations durement impactées par l'inflation et autres mesures austéritaires.
Cette revendication d'abaissement de la TVA à 5,5 % sur le train proposé aujourd'hui par le groupe LR est aussi portée depuis de nombreuses années par la France Insoumise, mais nous plaidons pour qu'elle soit étendue à tous les transports en commun. Les produits bénéficiant d'une TVA à 5,5 % sont des biens de première nécessité. Or se déplacer est un bien de première nécessité, comme rappelé par le rapporteur, au même titre que l'alimentation ou l'énergie.
Pour La France insoumise Nupes, les débats sur ces sujets devraient être plus fréquents à l'Assemblée. Nous ferons notre possible pour que cet abaissement ne se limite pas aux seuls trains régionaux, mais concerne bien tous les transports collectifs terrestres.