Vous nous demandez ce qui pourrait nous inquiéter dans le scénario de discontinuité. Le premier risque, pour nous, avec ce détourage des activités autoporteuses et la descente des activités mutualisées dans le giron d'une filiale de la SNCF, serait une augmentation des tarifs, puisqu'on pressent que les activités autoporteuses sont probablement les plus rentables. La hausse du prix de l'électricité pourrait aussi avoir un impact, mais nous verrons ce qu'il en est.
Le deuxième risque envisageable, mais qui nous semble minime, est celui d'une baisse de la qualité de service ou de compétence. Le service dédié dont nous bénéficions, avec l'armée, devrait être transposé tel quel dans la nouvelle entité : à ce stade, je n'ai donc pas trop d'inquiétudes à ce sujet.
Le troisième risque est celui d'une baisse de la flexibilité, du fait de la réduction des volumes affectés à Fret SNCF. S'il y a moins de trains, il y aura peut-être moins de possibilités de faire circuler nos wagons isolés. Là encore, c'est l'avenir qui nous le dira.