J'en viens à la défense de l'article 16.
De quoi parlons-nous ? Voulons-nous exonérer un quart de la dépense publique des efforts que nous fournissons collectivement ? Au fond, l'alternative est simple : soit nous n'avons que faire de maîtriser nos dépenses et nous sommes prêts à jeter un voile pudique sur les 300 milliards d'euros dont il est question, soit nous nous montrons responsables et nous agissons. Si nous choisissons d'agir, deux voies sont possibles : la première consiste à baisser brutalement les dotations des collectivités, comme l'ont fait les gouvernements Fillon et Ayrault, avec les tristes résultats qu'on connaît.