Le projet de loi de programmation des finances publiques est un exercice plus compliqué que le projet de loi de finances. Il vise à se projeter, ce qui est difficile.
On peut tenir un double langage tout le temps : pousser des hauts cris pour dire qu'on est pour la maîtrise de la dépense publique et la réduction des déficits, et voter contre l'article 12 qui permet justement de mieux maîtriser la dépense publique. C'est exactement la même incohérence qui a présidé au vote contre l'article 11.
Le législateur n'est pas tenu par la loi de programmation lors de l'examen des projets de loi de finances. Mais, à tout le moins, elle constitue un repère afin de parvenir, dans quelques années, non pas à réduire la dépense publique mais à modérer son augmentation.
Je comprends que l'extrême gauche ,