Je retire mes propos, madame la présidente. Mais je ne peux que répéter qu'on entend beaucoup M. Millienne dans cet hémicycle, quoique toujours hors micro. Vous seriez mieux entendu avec un micro, monsieur Millienne…
Bref, j'en reviens à cet article 5 : on ne peut pas corseter le choix des Français et de leurs représentants pour l'avenir. On ne peut pas estimer que l'austérité est la seule finalité à laquelle nous devrions souscrire. Les Français ont voté contre un traité européen qui entendait constitutionnaliser une idéologie économique particulière ; vous nous amenez vous aussi vers ce choix-là. Mais nous devons pouvoir choisir ! Si, à l'avenir, des assemblées décident de relancer la dépense publique, y compris en se dégageant des règles européennes, elles doivent pouvoir le faire : c'est ici que s'exprime la souveraineté populaire. Ce genre de texte veut l'empêcher en essayant de nous faire croire qu'il y a une seule pensée économique acceptable. Je ne suis pas d'accord.