Une outrance d'autant plus incompréhensible que ces misérables gesticulations et cet égosillement auraient trouvé leur source dans l'incapacité prétendue de notre collègue à se rendre en séance afin de voter, alors que seule une discussion générale était en cours et qu'aucun vote n'avait encore eu lieu.
Collègues insoumis, nous savons que, chez vous, la voix d'un seul peut sans peine couvrir celle de tous les autres – ou plutôt de ceux qui auraient le malheur d'exprimer des opinions contraires aux siennes. Sur ce point, vous rejoignez d'ailleurs nos collègues frontistes, qui obéissent chaque jour sans sourciller au moindre mouvement de baguette de leur cheffe.