Vous assumez de faire une pause dans les politiques environnementales, alors que leur arrêt marque le refus de croire en l'avenir. Plutôt que d'agir réellement pour lutter contre le réchauffement climatique, vous crédibilisez un peu plus le discours de l'extrême droite, qui dénonce l'écologie comme étant à l'origine de tous les maux et de toutes les contraintes. Même les COP deviennent un prétexte pour disséminer votre idéologie technosolutionniste, aux côtés des pétroliers.
Vous continuez surtout de déconstruire méthodiquement les services publics, qui constituent le patrimoine de celles et ceux qui n'en possèdent pas : protection sociale, assurance chômage, retraites, mais aussi égalité d'accès au soin, à l'hôpital public et à l'éducation. Une société qui n'investit plus dans sa jeunesse ni dans l'éducation – un pilier de la démocratie et de la promesse républicaine ! – est une société qui abandonne toute forme de progrès social et ne croit plus en son avenir. C'est pourtant ce que vous faites : vous contribuez à saboter le système d'éducation nationale en voulant créer des classes de niveau. L'école publique pour les pauvres, le privé pour les privilégiés.
L'explosion du nombre d'enfants qui dorment dans la rue, au sujet de laquelle nous tentons d'agir et de vous interpeller par tous les moyens – mon collègue Charles Fournier a ainsi mis à disposition les locaux de sa permanence parlementaire…