Monsieur le ministre délégué, je pense que vous n'avez pas lu notre programme – ou alors vous l'avez mal lu. Oui, nous voulons augmenter la dépense publique, mais en suggérant que l'augmentation des impôts qui la financerait n'aboutirait qu'au chaos, vous avez fait une petite erreur. Certes, nous voulons augmenter les impôts, mais pas pour tout le monde : nous visons les ménages gagnant plus de 4 000 euros par mois.