Avec cet amendement, les députés du groupe Les Républicains proposent de modifier l'objectif de solde structurel des administrations publiques inscrit dans le texte. Nous pensons que la réduction du déficit doit être encore plus rapide : certains pays parviennent, dès 2025, à le contenir à 3 % du PIB, seuil dont nous souhaitons nous rapprocher.
En tant que force de proposition, nous vous soumettons un plan de sobriété bureaucratique. Nous pensons que pour réduire le déficit, il faut non seulement des réformes structurelles – comme celles du régime d'assurance chômage, des retraites et d'autres –, mais aussi une véritable réforme de l'organisation de l'État. C'est pourquoi nous devons travailler sur la suradministration, les procédures complexes, et les multiples contraintes dont résultent des lourdeurs et des lenteurs qui entravent l'économie.
L'OCDE – un organisme respectable – estime que le coût des services publics en France s'élève à 27 % du PIB, alors qu'il est en moyenne de 23,6 % dans vingt et un pays européens, soit une différence correspondant à 84 milliards d'euros. Voilà le coût de la suradministration bureaucratique française !
Nous pensons qu'il faut agir. Un ancien Premier ministre vient, ce week-end, d'aller dans le même sens en évoquant la réforme et l'organisation de l'État.