Dans le cadre d'une loi de programmation, effectivement, on émet des hypothèses. J'ai entendu quant à moi que l'hypothèse de croissance retenue par le Gouvernement pour l'année prochaine n'était pas totalement farfelue.
Une loi de programmation fixe un cap, pour reprendre l'image d'Éric Coquerel. Nous avons tout de même traversé une tempête ces derniers temps, et nous avons tenu grâce aux mesures qui ont été prises. Maintenant, nous essayons de rétablir le gréement et d'avancer, en nous basant sur des hypothèses. Il est de notre responsabilité de débattre, à partir des éléments d'information nécessaires pour ce faire. La suppression de la CVAE peut susciter un débat, par exemple, mais ne va-t-elle pas contribuer à renforcer le tissu industriel et lui permettre de créer de l'activité au cours des cinq années à venir ? Voilà des outils auxquels nous devons réfléchir, dans une perspective de long terme. Il faut donc que nous fondions nos débats sur le texte. Nous ne sommes pas devins, certes, comme nous l'ont montré différentes crises, notamment celle du covid, et la guerre en Ukraine, mais il faut faire avec, et avoir confiance ! Il faut fixer un cap, le tenir et l'assumer. En tout cas, notre groupe l'assume.