Si nous en sommes là, c'est le résultat de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, qui a abîmé, dévitalisé le dialogue social et qui a conduit à la nationalisation de tous ces débats concernant pourtant au premier chef les partenaires sociaux. C'est de votre fait ; désormais, il nous faut bien trouver des solutions.
Objectivement, votre projet de loi est décevant. Vous en êtes convenus vous-mêmes : il s'agit d'un texte d'attente, d'un texte intermédiaire. Compte tenu de l'importance du marché du travail et de la lutte contre le chômage, compte tenu de la nécessité de donner aux entreprises les ressources humaines dont elles ont besoin, votre projet de loi nous laisse sur notre faim.
De plus, il nous contraint. En effet, comment refuser l'article 1