Monsieur le président de la commission des affaires étrangères, je me permets de rappeler certains de vos propos : « la question de l'Ukraine et celle de la Biélorussie sont posées. Les faire entrer dans l'Union, c'est menacer la Russie. Les refuser, c'est les exposer à la vindicte russe. Il me semble qu'il faut donner à ces pays un statut intermédiaire qui fasse d'eux des traits d'union entre la Fédération de Russie et une éventuelle fédération européenne. […] Je pense qu'on ne trouvera pas de réponses appropriées à ces questions à vingt-sept [États membres]. Il y a trop de différences entre nous, trop de frilosité chez beaucoup d'entre nous, pour se mettre vraiment d'accord sur un projet politique ambitieux. Aujourd'hui, l'inflation des grands mots sur la démocratie, les droits, les valeurs masque une réelle indigence de perspectives communes. »
Je pense que ces propos, monsieur Bourlanges, sont à méditer.