Ensuite, je voudrais appeler l'attention de ceux qui prétendent défendre la souveraineté nationale et la place de la France, sur un argument essentiel que j'ai évoqué hier : la règle de l'unanimité aboutit à paralyser la volonté de certains États, dont le nôtre, en raison de l'opposition d'un État comme la Hongrie – au demeurant très respectable mais qui représente seulement quelques millions de personnes –, qui parvient, par le seul jeu de l'unanimité, à bloquer la volonté de 450 millions d'Européens.