Le « non » au référendum de 2005 portait deux messages : un rejet de la transformation du traité européen en Constitution et une dénonciation très argumentée, par les partisans de la campagne du « non », des caractéristiques essentielles de la construction européenne, mises en musique dans les traités successifs.
Sur le second point, il n'y avait pas lieu de se prononcer, puisqu'à partir du moment où le « non » ne débouchait pas sur une sortie de l'Union européenne, il validait les traités en question, sauf modification.
Quant au projet de Constitution, il a été très clairement abandonné – on peut le regretter ou s'en accommoder. J'étais assez neutre sur cette question ,