Ensuite, vous nous expliquez que votre Europe reste une Europe des nations. Mais ce n'est pas vrai : sans droit de veto, il n'y a plus d'Europe des nations, mais une instance supranationale ! Ne confondez pas tout !
Enfin, vous voulez nous enfermer – ce serait tout ou rien : soit nous acceptons cette Europe fédérale, autoritaire puisqu'il n'y a pas de peuple européen, soit nous sommes favorables au Frexit. En refusant une solution intermédiaire, celle que voulait le général de Gaulle, c'est-à-dire une Europe des nations et des peuples libres qui coopèrent entre eux, vous forcez les nations à partir les unes après les autres !