Autant de dispositifs qui permettent d'intéresser les salariés aux fruits de leur travail. Vous savez que les salariés sont heureux de bénéficier de ces primes et de ces accords d'intéressement, car ils participent ainsi au partage des richesses qu'ils produisent.
Vous nous interrogez aussi sur la question des salaires. Notre système de protection du salaire minimum est unique par son mécanisme d'indexation sur l'inflation mesurée pour les ménages du premier quintile. Il a permis la revalorisation du Smic de 8 % depuis un an alors que l'inflation était de 6 %. Cette revalorisation permet de mobiliser et de motiver le dialogue social dans les branches.
Nous boostons – pardonnez cette expression – le dialogue social et nous l'accompagnons. Le Parlement a voté une disposition qui accélère encore les négociations lorsque les minima conventionnels sont encore au-dessous du Smic. Il faut poursuivre le dialogue social afin de faire en sorte que les salaires soient plus dynamiques. Le ministre de l'économie et moi-même l'avons dit : les entreprises doivent augmenter les salaires quand elles le peuvent. Nous les incitons à le faire et nous les accompagnons.