J'aimerais tout d'abord rappeler le contexte de l'accord signé le 10 novembre, qui confirme au fond les différentes réformes de l'assurance chômage depuis 2019. Grâce, je le maintiens, au plein emploi, nous faisons reculer la précarité et nous protégeons concrètement les Français. C'est tout l'enjeu pour nous. S'il pose un certain nombre de principes, cet accord doit encore être complété par d'autres dispositions pour favoriser l'emploi des seniors, telles qu'elles seront définies par le futur pacte sur la vie au travail qui sera prochainement négocié par les partenaires sociaux.
Le Gouvernement prend à bras-le-corps cette question. Les seniors ne peuvent plus être une variable d'ajustement du marché du travail. Nous sommes conscients des fragilités du système d'assurance chômage et de ses conséquences sur l'emploi des seniors, qui sont parfois laissés plusieurs années sur le banc de touche avant de pouvoir liquider leur retraite, ce qui constitue un gâchis considérable de compétences et d'expériences pour l'économie.
Le Gouvernement sait que ces périodes sont complexes et douloureuses pour ces actifs qui ont encore tant de choses à apporter à la société du travail. Notre système doit mieux prendre en compte le report de l'âge d'ouverture des droits, objet de la réforme des retraites que nous avons votée.