Monsieur le ministre, j'ai beaucoup de respect pour vous, mais n'avez-vous pas déclaré, vendredi dernier, que la situation était vouée à s'améliorer ? Ça n'est pas le cas, et je vous invite à venir discuter avec ceux qui, pendant deux heures, font la queue pour arriver devant une pompe vide. Peut-être comprendrez-vous mieux leur détresse.