L'accès aux soins et plus largement l'accès à la santé sont des enjeux majeurs, et je sais que beaucoup de parlementaires sont concernés, sur leur territoire, parce que ce que l'on appelle les déserts médicaux, ou du moins par l'inégalité d'accès à la santé. Vous l'avez dit, nous avons déjà agi, en attestent, par exemple, la suppression du numerus clausus et les investissements du Ségur de la santé. Il reste encore beaucoup à faire et la mise en application des lois qui ont été votées dans cette assemblée va bien entendu avoir lieu, en particulier – je l'ai annoncé – le déplafonnement de l'intérim cannibale – cet intérim qui met à mal nos services et nos structures.
Associer tout le monde, en particulier les élus, à la recherche de solutions, c'est tout l'objet du CNR Santé, qui a effectivement démarré il y a une semaine et qui a déjà produit des résultats intéressants, lesquels n'étaient pas connus et ne figuraient dans aucune loi ni proposition.
S'agissant de la régulation de l'installation, nous avons commis des erreurs au cours des vingt ou trente dernières années.