Il n'est pas opportun d'ouvrir un débat de fond sur la structuration non capitalistique des organismes HLM, car la priorité aujourd'hui est de favoriser une dynamique d'action – telle est du moins ma conviction. La réforme du statut d'un secteur, quel qu'il soit et a fortiori s'agissant d'un secteur régulé, comporte en effet le risque de passer plus de temps à discuter qu'à faire. Il me semble préférable de ne pas toucher à la loi Elan, qui a rationalisé le nombre d'opérateurs et a créé des sociétés anonymes de coordination (SAC) – dont certaines permettent de faire vivre de vrais projets d'entreprise, alors que d'autres restent des coquilles vides.