Je souhaiterais d'abord me féliciter de l'action résolue de l'Union en faveur de l'innovation, qui se traduit notamment par le programme Horizon Europe, et qui soutient la recherche et l'innovation sur notre continent, dont l'intelligence artificielle sur laquelle nous devons affirmer une approche européenne. Nous connaissons bien l'engagement du Président de la République et du commissaire Thierry Breton sur ce sujet.
L'intelligence artificielle renvoie nécessairement à une question de compétitivité et à la nécessité de fixer un cadre clair pour nos entreprises. Sans régulation, il n'y a pas de sécurité juridique pourtant nécessaire au développement de nos start-ups. C'est pourquoi la démarche de la Commission européenne, fondée sur les risques sans entraver le développement technologique, et prenant en compte la concurrence internationale d'autres acteurs comme les États-Unis ou la Chine nous apparaît fort adéquate.
Ces règles sont aussi une condition de la confiance envers ces nouveaux outils émergents. C'est un impératif démocratique d'une Europe qui protège. Je profite d'ailleurs de cette intervention pour saluer l'initiative de la métropole de Montpellier, qui a ouvert ce week-end la première convention citoyenne permettant à nos concitoyens de se saisir de cet enjeu.
Compétitivité, confiance, régulation. Je crois que cet avis politique exprime bien ce triptyque équilibré, et c'est pourquoi le groupe Renaissance votera en faveur de son adoption.