Je voudrais dire à notre collègue que s'il achète des salades au glyphosate, c'est qu'elles sont certainement génétiquement modifiées, et donc pas françaises – sinon, elles seraient complètement grillées.
Je vous avoue que la semaine dernière, j'étais un peu chafouin après avoir entendu à la radio le ministre de l'économie rejeter la faute de l'arrêt de ce dispositif au 31 décembre 2023 sur les sénateurs Les Républicains. C'est fort de café, puisque c'est précisément grâce aux sénateurs LR que cette mesure a été intégrée à la loi du 16 août 2022 ! Quand un outil fonctionne bien, tout le monde en revendique la paternité ou la maternité – je le sais bien – mais il faut aussi savoir se souvenir de ce qui s'est passé.
La situation a échappé à tout le monde. Notre collègue Pierre Vatin a interrogé le Gouvernement à ce sujet la semaine dernière. Dans un monde parlementaire idéal, nous aurions débattu du projet de loi de finances et des amendements auraient pu être déposés pour proroger ce dispositif mais cela n'a pas été le cas. Nous nous retrouvons donc en urgence.
Le groupe Les Républicains votera cette proposition de loi : il est indispensable de proroger cette mesure. Le texte devra être adopté conforme afin que la loi entre en vigueur rapidement. Cela ne nous empêche pas de proposer des amendements et de débattre de certains points.
Nous devons d'abord nous demander s'il faut pérenniser le dispositif. Un an et demi après le premier vote, nous voulons tous le proroger : faudra-t-il y revenir dès l'année prochaine ?
On peut aussi s'interroger sur l'élargissement du champ d'utilisation des tickets-restaurant – et peut-être faudrait-il alors changer ce nom. Je pense notamment aux produits d'hygiène, par exemple les couches pour enfant, qui sont très onéreux pour beaucoup de nos concitoyens.