Le manque de sérieux est ce dont cette majorité fait preuve depuis maintenant plus de six ans : d'abord, des baisses drastiques sur le logement social puis une politique qui se résume à couper des budgets. Nous n'étions pas pour le dispositif « Pinel »mais nous constatons qu'après que le logement social a été touché en premier, c'est l'ensemble de la politique du logement dans son ensemble qui subit des baisses de budget. Nous avons défendu et obtenu la hausse des crédits sur l'hébergement, la hausse des moyens pour les bailleurs sociaux. C'est pourquoi nous voterons positivement. Ces éléments sont essentiels à une politique du logement. Nous regrettons que le fait de ne pas avoir eu un débat sur la première partie, permettant d'augmenter les moyens de l'État et de financer une véritable politique du logement, nous oblige à réfléchir dans un cadre contraint et à prendre des financements au sein de la politique de la ville, dont le budget est pourtant indispensable. Nous appelons solennellement la Première ministre à adopter ce budget et à lever les gages sur la politique de la ville.