Aujourd'hui, quand des bidonvilles ou des campements de fortune sont démantelés, il n'y a pas de solution d'hébergement proposée au-delà de deux ou trois nuits. Ensuite, les personnes expulsées se retrouvent à la rue. Et naturellement d'autres squats et d'autres bidonvilles naissent ailleurs. À chaque fois les personnes sont contraintes de se déplacer, de trouver une nouvelle commune, de convaincre la mairie que les enfants doivent être scolarisés, même s'ils vivent dehors dans des conditions difficiles. Telle est la réalité du terrain.