Monsieur le rapporteur nous répète que les services de l'État ne refusent jamais à une association la création d'une place en centre d'hébergement d'urgence ou en pension de famille. Mais le problème n'est pas celui-ci. La difficulté réside dans les appels à projets, dans lesquels le prix à la place, c'est-à-dire le financement proposé par l'État, est insuffisant. C'est la raison pour laquelle les associations ne candidatent pas et que très peu de projets sont mis en place. L'allocation de moyens supplémentaires reste nécessaire afin que les services de l'État puissent faire des appels à projets mieux dotés.