Nous assumons d'avoir défini dans le projet de loi de programmation des finances publiques la trajectoire de maîtrise de la dépense publique la plus ambitieuse depuis vingt ou trente ans, comme Éric Coquerel, président de la commission des finances, l'a lui-même souligné. Nous le remercions d'ailleurs de l'avoir fait, car ce n'était manifestement pas clair pour tout le monde.
La maîtrise de notre endettement est une responsabilité qui nous engage tous vis-à-vis des générations présentes et futures. Nos débats, que j'espère très riches et constructifs, seront l'occasion de partager un constat. Ils doivent aussi nous permettre de prendre collectivement la mesure des efforts à accomplir dans les années à venir afin de conserver notre souveraineté et notre capacité d'action.