Je connais votre engagement sur ce sujet, madame Dupont, et je le respecte. Les associations dont certains parlementaires se font ici les porte-paroles souffrent essentiellement du manque d'espaces bâtis pour accueillir les personnes en détresse, puisque les demandes de fonctionnement sont quant à elles systématiquement acceptées. Je m'étonne d'ailleurs que certaines collectivités territoriales s'autorisent à dresser des constats de grandes difficultés sur l'accueil et l'hébergement d'urgence, alors qu'elles ne se portent pas candidates lorsque des appels à projets sont lancés par la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) pour construire de nouveaux centres d'hébergement. Je pense que certains verrous doivent sauter sur l'aide à l'investissement et pour convaincre les acteurs locaux de l'habitat d'y participer, puisque l'habitat et l'hébergement font partie du parcours résidentiel. J'émets donc un avis défavorable, mais je me tiens prêt à participer à un débat de fond sur ces questions.