Il vise à supprimer les 30 millions d'euros d'aides à la presse. Dans une démocratie mature, la presse est indépendante, vit de l'argent de son lectorat, voire de la publicité depuis Émile de Girardin, mais pas de l'argent de l'État. On peut concevoir des exceptions à ce principe pour la presse locale, qui peut remplir des missions de service public comme l'aide à la vie associative, mais les journaux d'opinion n'ont pas à être subventionnés par le contribuable. Ces titres doivent trouver un modèle économie rentable indépendamment des aides de l'État.
En outre, les aides sont distribuées à la tête du client et de manière opaque. Certains titres comme L'Humanité, dont la valeur journalistique est nulle, perçoivent beaucoup d'aides. Il faut mettre un terme à ce système.