Ce budget s'inscrit dans le prolongement de la discussion et du vote de la loi d'orientation et de programmation du ministère de la justice. Son augmentation est rongée par l'inflation et très largement fléchée vers le traitement des magistrats afin de favoriser l'attractivité de ces métiers. Or, nombre de professions souffrent d'une attractivité insuffisante et elles ne sont pas toutes logées à la même enseigne, notamment, celle de greffier.
S'agissant des établissements pénitentiaires, nous ne pouvons que regretter les problèmes liés à la sécurité et les retards de créations de places.
Les problèmes de la justice ne se résument pas à des considérations budgétaires. Nous nous abstiendrons.