L'amendement a pour objet de renforcer substantiellement les crédits alloués à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Les juges des enfants témoignent des difficultés croissantes dans les services de la PJJ dont la fonction d'assistance éducative pâtit de la priorité donnée à l'application du code de justice pénale des mineurs.
Alors qu'un enfant meurt tous les cinq jours du fait de maltraitances de son entourage, seulement 92 emplois supplémentaires seront affectés à la PJJ en 2024. Cela montre que le Gouvernement ne prend vraiment pas la mesure de l'urgence.