Ainsi que l'a précédemment annoncé Nicolas Sansu, fidèle à la particularité du groupe GDR – NUPES – je pense ici à son profond attachement à la place de l'outre-mer dans la République –, je vais aborder la question spécifique des politiques menées dans les territoires ultramarins.
En premier lieu – ce n'est pas une surprise –, nous nous alarmons du manque de moyens attribués aux collectivités locales d'outre-mer. Leurs marges d'autofinancement ne font que diminuer tandis que leur taux d'endettement augmente. L'inflation, déjà plus importante dans ces territoires, y renchérit un peu plus les dépenses de fonctionnement, alors même que l'heure n'est certainement pas à l'austérité compte tenu des besoins sociaux qui s'y font sentir.
Il y a à peine quelques mois, l'Insee rappelait que dans les départements d'outre-mer, la grande pauvreté est jusqu'à quinze fois plus fréquente qu'en France métropolitaine ; l'institut ajoutait qu'en outre-mer, le niveau de vie médian est inférieur de 50 % à celui des Français vivant dans l'Hexagone.