En ce qui concerne la filière pomme-poire, les problèmes sont essentiellement intra-européens. La part des importations de l'hémisphère sud est faible.
Nous pensons qu'il faudrait trouver une solution combinatoire entre vos trois propositions. En attendant l'harmonisation, il serait judicieux d'accélérer les procédures de reconnaissance mutuelle. Nous demandons aussi depuis toujours que les produits frais et transformés portent la mention de leur origine. En effet, cette information est importante pour permettre au consommateur d'exercer son pouvoir de discrimination.
De notre point de vue, la gestion du risque doit être une prérogative européenne. Nous sommes bien conscients que ce changement nécessite du temps. À côté de ce premier axe d'amélioration, le deuxième levier tient à la reconnaissance mutuelle. Enfin, la troisième piste consiste dans l'information du consommateur, qui est un moteur de choix.