Je participe chaque année à des réunions avec la direction générale de l'alimentation (DGAL). Chaque filière y présente ses difficultés. Bien souvent, nous avons le sentiment qu'il ne se passe pas grand-chose.
Même s'il existe des solutions, nous les voyons difficilement arriver sur le terrain. Pour ce qui est de la lutte contre le carpocapse, j'ai assisté à des lâchers de mâles stériles il y a cinq ans. Après des tests réalisés en France sur une dizaine d'hectares, ces recherches n'ont pas été approfondies. Il faut une filière à même de produire les mâles stériles et une acceptation de la société civile envers ces nouvelles méthodes. Or, nous faisons face à des contraintes à très court terme. La punaise diabolique est arrivée en Savoie il y a cinq ans, avant de gagner le Sud-Ouest.