Je vous renvoie, sur ce sujet, aux travaux de mon collègue David Demortain, qui est directeur du Lisis. Je pense également à la journaliste et investigatrice Stéphane Horel, qui a expliqué comment tout cela était structuré dans son livre Lobbytomie. Il s'agit d'une structure internationale, je ne sais pas si vous trouverez des représentants de l'ILSI en France. Ils organisent des séminaires et des conférences. Ce sont un peu les coulisses, tels que décrits par les sociologues, de la création des lignes directrices.
En biologie, on considère 14 critères de cancérogénicité. Pourquoi n'en considère-t-on qu'un seul au niveau réglementaire, qui est l'altération de l'ADN ? L'altération de la respiration cellulaire, l'altération épigénétique ne sont pas prises en compte. On ne le comprend pas. Tout cela fait l'objet de négociations avec des structures telles que l'ILSI, qui vont mettre l'accent sur certains mécanismes cellulaires plutôt que d'autres.