En l'occurrence, pour une expertise sur des pesticides qui bloquent la respiration cellulaire, la présence de scientifiques académiques en France est relativement éparse et éclatée. Le comité en a recruté certains, mais la plupart d'entre eux ont fini par démissionner parce qu'ils n'étaient pas entendus. La communauté des endocrinologues compte plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde, mais le vivier n'est pas le même sur des problématiques plus spécifiques. Si vous avez dix ou cent fois moins de scientifiques, l'expertise qui en ressortira sera moins forte. C'est une question de robustesse et de preuve.