L'Anses intervient surtout au niveau des formulations. Si l'Efsa a autorisé une substance active, l'Anses n'a pas forcément le même pouvoir que l'Efsa. L'Anses a parfois contesté certaines appréciations, notamment sur des doses journalières admissibles, en faisant remonter des propositions. Nous avons pu observer que certaines agences réglementaires étaient plus ou moins exigeantes sur certaines lignes directrices. Sur certains dossiers, l'Anses a été porteuse de progrès. Je citerai notamment l'exemple du bisphénol A. En revanche, sur d'autres, les efforts sont sans doute insuffisants. À mes yeux, il en est ainsi pour certaines substances que j'ai pu étudier en laboratoire.