Tout d'abord, le fait que des agences réglementaires contrôlent l'autorisation de mise sur le marché a tout de même permis d'en sortir des substances très dangereuses. Cela a donc contribué à la sécurité sanitaire. Je ne vais pas nier l'utilité de l'Efsa et de l'Anses. Pour autant, il y a certainement des choses à améliorer.
J'identifie notamment un problème d'exigence quant aux données fournies par les industriels. Pour synthétiser les données, nous faisons des graphiques et des moyennes. En fait, les industriels donnent directement leurs cahiers de laboratoire. Par conséquent, il n'est pas facile de procéder à la vérification. Par ailleurs, les experts qui travaillent à l'Efsa n'ont pas le temps d'examiner les choses en profondeur. Ils ont parfois trois dossiers de pesticides à examiner en l'espace d'une semaine. C'est donc lié à la profondeur de l'analyse de la complexité des données.