À notre niveau, nous proposons des formations aux groupes d'agriculteurs : Civam, Geda, etc. Depuis quelques années, nous cherchons prioritairement à former les conseillers afin d'obtenir un effet démultiplicateur plus important. Notre limite est la volonté des institutions à former leurs agents dans cette transition. Ce n'est pas forcément une priorité dans les plans de développement et de formation des organisations.
Du côté des agriculteurs, il me paraîtrait exagéré de parler d'une forte volonté pour aller vers ce type de formations. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une préoccupation majeure aujourd'hui. Le marché actuel n'encourage pas forcément une agriculture plus saine et plus respectueuse de l'environnement.