Nous avons été les premiers au monde à lancer un guide de l'étiquetage, visant à ce que les étiquettes soient construites de la même façon, avec les mêmes informations présentées de la même manière, quelle que soit la société mettant le produit sur le marché.
Nous nous sommes beaucoup investis sur la protection individuelle. Jusqu'à présent, celle-ci suivait des normes de protection chimique transversales. La France a été à l'initiative de l'instauration de normes agricoles, permettant de prendre en compte la vraie vie d'un agriculteur et les contraintes auxquelles il est exposé. Les fabricants français ont répondu présents et ont notamment créé des gammes d'équipements destinées aux femmes, qui n'existaient pas avant.
Récemment, des travaux ont été menés sur la digitalisation de l'information. Ce projet vise à mettre à disposition l'ensemble des données réglementaires des différentes parties prenantes, mais aussi des fabricants d'outils d'aide à la décision. Demain, l'agriculteur pourra flasher le produit qu'il utilise et avoir accès à des informations. Le digital facilitera la prise en compte de la réglementation, qui est de plus en plus importante, par les agriculteurs.
Nous travaillons aussi sur les systèmes de transfert fermé, qui visent à réduire les contacts pour les utilisateurs de produits. L'objectif est de pouvoir clipser les bidons directement sur l'organe d'intervention, et de prévoir le rinçage du bouchon ou du bidon.