En ce qui concerne la mise en demeure, nous avons appris que nous devons être très prudents avec les chiffres que nous mettons sur la place publique. Je répète toutefois que notre intention était bonne et se basait sur une logique industrielle. Nous ferons attention dans le futur.
À ma connaissance, aucun contact n'a été pris avec des personnes autour de la table pour influencer quoi que ce soit. Même si nous pensons que la mise en demeure n'était pas justifiée, nous faisons encore plus attention à notre façon d'approcher les gens. Notre but est d'être transparent.
S'agissant des plans Écophyto, il est peut-être exagéré de parler d'échec. Beaucoup de choses ont changé. J'ai quitté l'Europe occidentale pendant dix ans. Quand je suis revenu, je n'ai pas retrouvé les mêmes codes. Une prise de conscience a eu lieu chez tous les acteurs de l'agriculture. Ce n'est pas suffisant, il faut continuer à avancer, mais la France et l'Europe de l'Ouest ont énormément avancé. Il ne faut pas l'oublier.